art contemporain et patrimoine
région du Centre
MILL
Musée Ianchelevici La Louvière
Arpaïs Du Bois
"Le dessin est pour Arpaïs Du Bois le prolongement de la pensée. Elle est une dessinatrice/penseuse, une penseuse/écrivaine, une écrivaine/dessinatrice. Son travail n'est à classer ni dans le courant anecdotique, illustratif, narratif du dessin contemporain ni dans l'abstrait minimaliste.Arpaïs Du Bois aborde l'être-au-monde de l'homme de manière très personnelle et intime. Ses dessins et ses textes sont à la fois tranchants et ambigus ; observations ludiques et poétiques du monde qui l'entoure. Forte d'une implication intense, elle réfléchit aux enjeux de société, petits et grands, et aux moments et événements souvent inaperçus qui façonnent nos vies. Au milieu de l'abondance d'impressions qui nous viennent chaque jour, les dessins d’Arpaïs Du Bois créent un moment d'immobilité et de réflexion. Ce sont souvent des synthèses d'images, s'exprimant le plus possible avec un minimum de moyens. Ils offrent au spectateur un point de repos, un moyen de cadrer la réalité chaotique.
Le contenu des expositions est généralement constitué de pages arrachées de ses cahiers de dessins disposés en constellations inédites, associées à des dessins et peintures sur papier de moyen et grand format."
Roger Szmulewicz (Gallery FIFTY ONE).
Commissaire : Eric Claus
Arpaïs Du Bois. Charmer les décombres, 2020, 150 x 110 cm, mixed media on paper, courtesy Gallery FIFTY ONE
Alessandro Filippini
"La démarche d’Alessandro Filippini – peintre, sculpteur, traceur de mots – est depuis le début de sa carrière intimement liée au temps qui passe inexorablement, elle présente également un intérêt pour sa mise en abîme du commun. C’est bien comme cela qu’il faut comprendre l’utilisation du mot, seul ou sous forme de phrase, comme support de notre imagination.
Dans l’ensemble de son œuvre, la narration devient contemplation. La relation qui unit ces lieux communs que sont les mots ou les personnages est profondément liée au désir d’amener le spectateur du rôle de lecteur à celui d’inventeur d’histoires. En d’autres termes, le travail d’Alessandro Filippini n’est pas une fin en soi mais un activateur de rêves."
Antonio Nardone
Commissaire : Eric Claus
Alessandro Filippini. Coeur infini. Acier inoxydable doré, 85 x 35 cm, 2019
Tamara Laï
Tamara Laï crée des vidéos et des œuvres médiatiques en appliquant une syntaxe poétique et souvent métaphorique. Ces œuvres apparaissent comme des images oniriques où fiction et réalité se rencontrent. Son, rythme et mouvement y jouent toujours un rôle clé.
Sa poésie, proche de l'écriture automatique, opère souvent un dangereux glissement entre le Soi et l'Autre, dans une profonde introspection.
Vidéo-poèmes (sélection)
Wandering (2012-2015), I & Them (2015), Take off (2015), Woody Blows (2019), The And (2021)
Commissaires : Eric Claus, Philippe Franck
À voir au MACS | Musée des Arts Contemporains, Grand-Hornu
26.09.21 > 30.01.22
Marc Veyrat
i-Real - Alice (Monde 4)
(création)
Ce Monde 4 en réalité virtuelle (VR) s’inscrit dans l'œuvre à géométrie variable XR i-REAL (une œuvre d’art numérique et hypermédia qui mixe des environnements en VR déclenchées à l’aide de cartes sur un plateau de Je-u) de Marc Veyrat (artiste chercheur à l'Université Savoie Mont-Blanc et Paris 8 est spécialisé dans les nouvelles technologies), a été imaginé, programmé par Jonathan Juste (concepteur et développeur numérique). Ce Monde 4 “s'architexture“ autour de la totalité des mots utilisés dans “Les Aventures d'Alice au pays des merveilles“, célèbre roman publié par Lewis Carroll en 1865. À l'intérieur de ce monde obscur du texte, les mots re/constituent au fil de notre progression des murs de textes / images aveuglants nous dévoilant progressivement des passages, des “entre-espaces“ au travers desquels nous pouvons progresser… La musique électro-rythmico-organique de Paradise Now (BE/FR) parcours les murs flottants de ce dédale lettriste comme à la recherche d'une proie mutante.
Alice (Monde 4) sera présenté sous la forme d’une vidéo ainsi que dans sa version VR (avec casque)
Comment nous perdre en perdant le sens des mots quand ceux-ci nous entrainent à les expérimenter en tant qu’images ?
Direction : Marc Veyrat — Société i Matériel
Programmation & Conception 3D : Jonathan Juste — Pixelpirate
Son : Paradise Now - Programmation, Développement VR & Webdesign : Lise Missillier — 89/92 R&D
Commissaires : Eric Claus, Philippe Franck
Mill – Musée Ianchelevici
place Communale, 21 – La Louvière
+32 64 28 25 30
Jusqu'au 28 novembre 2021
mar > ven | 11:00 > 17:00
sam > dim | 14.00 > 18.00
Vernissage le 24 septembre
5€ adultes | 4€ réduit | 1,25€ article 27 | 3€ groupe (min.10p.) | Gratuit <25 ans | gratuit le 1er dimanche du mois.
MILL
Aménagé dans l'ancien Palais de Justice de La Louvière, le MiLL affiche une double vocation. Il présente en permanence la plus importante collection d’oeuvres du sculpteur d’origine roumaine, Idel Ianchelevici. Le musée déploie une programmation variée d'expositions temporaires centrées sur les pratiques artistiques actuelles.