top of page

Édition 2019

ARTour

ART CONTEMPORAIN ET PATRIMOINE

D’UN TEMPS À L’AUTRE

23/06 > 08/09/2019

région du Centre

La biennale ARTour - Art contemporain et Patrimoine propose un ensemble d’expositions dans différents musées ou édifices remarquables. Un large espace de diffusion et de création offert à des artistes d’horizons divers, reconnus ou à découvrir. Passant par La Louvière, Binche, Mariemont, Carnières, Soignies, le parcours permet d’apprécier la diversité des paysages de la région du Centre.

La thématique explorée en 2019 part de l’exposition du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée « Bientôt, déjà hier », dont le titre évoque la notion de temps qui re­liera les différentes propositions du programme.

ARTour.jpg

Michel François. Photolithographies, 2018. Collection CGII

BIENTÔT DÉJÀ HIER

MÉTAMORPHOSES ET ÉCOULEMENT DU TEMPS

Bientôt déjà hier. Métamorphoses et écoulement du temps

Le concept du temps et de son empreinte est abordé à travers près de 250 œuvres de 32 artistes. Cette exposition trouve son origine dans l’acquisition par la Ville de La Louvière, pour la collection du Centre de la Gravure, d’un portfolio de Roman Opałka comprenant cinquante autoportraits de l’artiste réalisés selon un protocole immuable de 1965 à son décès en 2011. Ce protocole visait à inscrire la trace d’un temps irréversible.

 

Œuvres de : Christiane BAUMGARTNER, Carole BENZAKEN, Édouard BOYER, Kévin BRITTE, Pierre BURAGLIO, Balthazar BURKHARD, Sophie CALLE, Sylvie CANONNE, Christian CAREZ, Jean CLAREBOUDT, Kikie CREVECOEUR, Anne DE GELAS, David DE TSCHARNER, Jean DUBUFFET, Susumu ENDO, Michel FRANÇOIS, Carsten HÖLLER, Christian JACCARD, Ingrid LEDENT, Urs LÜTHI, Takesada MATSUTANI, Agathe MAY, Muriel MOREAU, Tetsuya NODA, M. M. C. OCTAVE, Roman OPAŁKA, Anne-Émilie PHILIPPE, Sandra PLANTIVEAU, José Maria SICILIA, Maja SPASOVA, Luc TUYMANS, Thierry WESEL
 

Centre de la Gravure et de l’Image imprimée

rue des Amours 10 | La Louvière

LAURENT QUILLET

Péplum

Dans le projet Péplum, l'artiste tente, en regard du travail du sculpteur Ianchelevici, d'établir une réflexion sur l'Homme. Par le biais de vidéos, filmées avec son smartphone et mémorisées depuis 2015 à aujourd'hui, mais aussi de mots, de musiques et de sa voix, Laurent Quillet aborde l’intérêt de l'existence, de la beauté du quotidien, de son absurdité aussi, de notre rapport au temps et de la pression que l'éphémère nous donne à ressentir...

 

TRÉSORS CACHÉS. Un siècle de collections artistiques à La Louvière

A l’occasion du 150e anniversaire de la Ville de La Louvière, l’exposition sort des réserves l’impressionnante collection artistique communale. D’Anna Boch à Pol Bury, d’Anto Carte à René Magritte, cet ensemble de plus de 1200 œuvres offre un témoignage méconnu - car rarement exposé - des orientations artistiques en Hainaut.
Trésors cachés n’est pas un simple florilège de la collection louviéroise. Derrière cette sélection d’une centaine d’œuvres, c’est une politique d’acquisition, voire une politique culturelle, qui sont à découvrir.

MILL La Louvière

ARTour1.png
ARTour2.jpg

LES BELGES IMAGES. PLONK ET REPLONK TUENT LE TEMPS À LA LOUVIÈRE

« Moi, je suis Plonk et lui Replonk. Mais ça dépend des jours, parfois on inverse. »

Plonk & Replonk est un collectif suisse créé en 1995 à La Chaux-de-Fonds, ville inscrite depuis 2009 au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son urbanisme horloger. Ça ne s’invente pas…

Célèbre pour ses détournements d’images anciennes à la fois poétiques et absurdes, le duo s’est penché sur l’iconographie de la région du Centre.

Dans la lignée de la pensée Bul, Plonk & Replonk confèrent une vérité documentaire à des situations et événements des plus invraisemblables.

Entre travail d’archiviste et maniement virtuose de Photoshop, ils réalisent des photomontages hilarants et peaufinent leurs œuvres en y apposant une légende inattendue.

Le collectif édite aussi une série de livres et d’artefacts hétéroclites dont la plupart sont aujourd’hui comme perdus dans la brume du temps.

Centre Daily-Bul & C° La Louvière

ARTour3.jpg

MEDIA MEMORIES

Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores propose une sélection d’installations qui donnent une nouvelle vie à des médias devenus aujourd’hui obsolètes (cassettes audio, enregistreurs à bandes, appareils électroniques…) en les ré-enchantant à travers des dispositifs ludiques, génératifs, interactifs… Il se dégage de ces dispositifs inventifs une certaine poésie, un art du détournement qui interroge l’obsolescence programmée de nos prothèses numériques à l’éphémère « nouveauté innovative », mais aussi plus largement la culture des médias dominants et du progrès technologique, tout en célébrant l’esthétique propre de ces vieilles machines rebelles qui nous livrent ici un peu de leur précieuse mémoire redynamisée.

Château Gilson | La Louvière

MARCO DE SANCTIS

Andante

 

Marco De Sanctis a choisi d’appeler son exposition «Andante» en référence au présent éphémère qui va de l’avant et s'enfuit sans cesse. L’artiste puise dans l’histoire de l’art la matière qu’il se réapproprie. De la sculpture antique aux gravures du 18e siècle, il extrait des fragments de chefs-d’œuvre et à partir de ces références au passé, il crée un nouvel espace-temps qui inscrit son œuvre dans une forme d’archéologie imaginaire. 

 

Maison du Tourisme du Parc des Canaux et Châteaux

La Louvière

ARTour 4.jpg

MAËLLE DUFOUR

Sur le site de l’ancien charbonnage du Bois-du-Luc, c’est le paysage, le bâti et son histoire qui ont pris de la masse avec le temps. Une étendue d’années qui s’écoule et qui octroie aux actions des Hommes, aux architectures, aux édifices le poids suffisant pour, un jour plus précis, rejoindre les annales. Déséquilibrée par cette densité qui survient au fil du temps, Maëlle Dufour sculpte avec le vertige que lui procure cette notion impalpable. Ses monuments de bois ou de terre, à l’échelle de la démesure, étourdissent le spectateur et le mènent vers des chemins à la dérive. Également fascinée par la hauteur et la charge des concepts, Maëlle Dufour défie, dans son œuvre, les perspectives et la symbolique que leur gigantisme projette.

Bois-du-Luc, Musée de la Mine et du Développement durable

La Louvière

Maëlle_Dufour._Tenir_le_poids_d'une_prés

JEAN-PHILIPPE TROMME

Le Jardin de mon père

Le Jardin de mon père est une œuvre qui s'agrandit au fil des saisons et du temps qui passe. C'est un herbier en volume, fait de plantes à la fragilité immuable et rendues pérennes par la coulée en bronze.

La plante est saisie dans le métal comme un instantané au sein d'un cycle de vie. On se retrouve au croisement entre un bronze en devenir et une plante disparue dans un dialogue entre le réel et sa représentation imparfaite et entre la création de la nature et sa reconstruction par l'homme.

En fin de compte, il s'établit une relation en vis-à-vis qui souligne la trace laissée et la fragilité du présent. C'est une mémoire imparfaite d'un temps révolu.

Bois-du-Luc, Musée de la Mine et du Développement durable

Jean-Philippe_Tromme._Le_Jardin_de_mon_P

STÉPHANIE ROLAND

Éon

Stéphanie Roland collecte et crée des images ayant comme fil conducteur la représentation du futur. Cette recherche transversale puise son inspiration dans des sources diverses : de l’architecture futuriste à la collapsologie, en passant, entre autres, par l’étude du climat et le cinéma de Science-fiction. Dans l’installation Eon, ces images subissent des altérations, tant analogiques que digitales, puis sont imprimées sur des fragments de marbre de Carrare, collectés suite au démantèlement et à la rénovation d’une maison abandonnée après la crise financière. Si certaines images sont encore lisibles sur les marbres, d’autres semblent codées et abstraites, les données digitales de ces images ont été transformées par des algorithmes de prédiction financière, ceux-là même qui prophétisent le futur à court terme des marchés financiers. Cet ensemble forme le site archéologique d’un futur mystérieux, fragmenté et interconnecté, à l’image d’internet.

Bois-du-Luc, Musée de la Mine et du Développement durable

Stéphanie_Roland._Eon,_impressions_photo

MigrActions

jusqu'au 31octobre

Le Musée de la Mine et du Développement Durable est un lieu de mémoire qui témoigne d’un labeur féroce vécu par de nombreux migrants. L’exposition Migr’Actions traite de la thématique des causes migratoires et tente d’analyser les enjeux de demain. Le parcours de l’exposition est ponctué de textes, projections, reportages photographiques de Yannis Behrakis, Christian Fauconnier, Keone and Mari Madrid, Yves Salaün, d’œuvres de Jaume Capdevila, Patrick Chapatte, Philippe Decressac, Maëlle Dufour, Stéphanie Roland, Eric ZeKing ainsi que d’un dispositif numérique et vidéo d’Olivier Guyaux & Eric Masquelier en collaboration avec Hamedine Kane. Des interviews de migrants s’attardent sur les difficultés, les temps d’attente, d’espoir, de doute ainsi que le temps des procédures vécus au cours de leur périple.

Bois-du-Luc, Musée de la Mine et du Développement durable

ARTour6.jpg

REUTERS. Yannis Behrakis. Lever de soleil sur un canot surpeuplé de réfugiés syriens dérivant sur la mer Egée, entre la Turquie et la Grèce. 11 août 2015.

ARtour 7.jpg

BENOIT+BO

Happy Heads

Benoit+Bo est un duo d’artistes contemporains franco-chinois surprenant qui expose en Europe, à Hong-Kong ou encore en Australie. Deux cultures, deux histoires, deux sensibilités qui utilisent leur héritage et leur savoir respectifs pour concevoir des œuvres qui mélangent Orient et Occident tout en jetant un regard mi-amer mi-amusé sur le monde qui nous entoure. Leurs créations nous emmènent dans un univers parallèle ultra coloré dans lequel ils réexplorent notamment une série de masques en papier mâché traditionnellement portés lors de la Fête des Lanternes en Chine et qui étaient symbole de bonheur, de paix et de prospérité. Happy Heads met leurs réalisations en dialogue avec les collections du musée international du Carnaval et du Masque de manière à faire le lien entre le passé (le rituel traditionnel) et le présent (la vision de ce rituel par des artistes contemporains).

Musée International du Carnaval et du Masque

ALEX VERHAEST

Aucun mythe pour ces contrées de l’esprit

Parcours numériques

Juxtaposant les références à la peinture du 15e siècle et les nouvelles technologies, Alex Verhaest (Bruxelles, 1985) investit la galerie « Réserve précieuse » du Musée avec l’œuvre Temps mort / Idle Times (2011-2015). Explorations visuelles, recherches sur les frontières du langage, cette œuvre questionne notre rapport au temps et notre incapacité à communiquer face à certaines situations tragiques. La scène finale de l’installation - un dernier souper évoquant l’absence d’un pater familias - invite le visiteur à interagir avec l’œuvre. Dans un lourd silence, il active une série de monologues des membres de cette famille. À la fin de ce parcours narratif, l’installation À la folie/ To insanity (2015-2018) propose une interprétation libre de La Métamorphose de Kafka à travers le dialogue impossible de deux amants. Exposée dans le monde entier, l’artiste Alex Verhaest a remporté les prestigieux prix New Face du Japan Media Arts Festival et un Golden Nica du Festival Ars Electronica (Linz).

Musée Royal de Mariemont

ART 8.png
ARtour 9.png

EMELYNE DUVAL

La pente de la rêverie

Une rencontre détonante et singulière à L’ancienne Maison communale de Carnières entre le peintre Alexandre-Louis Martin (1887-1954) et Emelyne Duval (1987), collagiste et dessinatrice. Deux manières différentes d’observer le monde. L’enjeu de cette exposition est de tenter un dialogue atypique entre les deux artistes autour d’un sujet commun : l'espace et le temps. Véritable invitation au voyage temporel et à la spiritualité, La pente de la rêverie nous propose d’explorer la relation entre objectivité et subjectivité. Exposés en tandem, peintures et collages deviennent alors des passerelles communicantes vers le monde de l’autre, qui plongent le spectateur dans une sorte d’univers parallèle, d’émotions humaines et de voyage temporel.

Musée Alexandre-Louis Martin

place de Carnières 52 | Carnières

CRUOR ou « Le grand verre »

Hier. Le sang recueilli dans une coupe – le Graal – au pied de la croix , a engendré de nombreuses légendes. Particulièrement dans la littérature chevaleresque du Moyen-âge. De nombreux illustrateurs y ont contribué. Philippe Dubit s’y inscrit par ses « pierres noires ».

Aujourd’hui. Sang, vin, pain et chair sont spectaculairement unis dans le théâtre du Divin. La Communion inspire une multitude de significations symboliques perpétuées par l’imagerie dévote.

Demain. La nature des « marqueurs » du sang propres à chaque individu est mieux connue. Les images elliptiques inventées par Etienne Colas trouvent un écho poétique à cet imaginaire médical. Quelques mots de Pierre-Jean Foulon structurent cette monstration.

Collégiale Saint-Vincent | Soignies

artouur.jpg
bottom of page